7,9x7,9 in ~ Peinture, Acrylique
Acrylique sur toile
Le printemps s’est rapproché
De l’été
Il avait craint le pire, le gel,
De s’enneiger
Il avait su être patient,
Temporiser
Jamais emmitouflé
Rarement entristé
Le printemps s’est rapproché
De chez nous
La souffrance oubliée des arbres gelés
Le redoux
De l’automne virant au gris
Il reste l’aventurier insoumis.
Le printemps s’est rapproché
Un matin
En tous points semblables, sans surprise
Le malin !
Pile à l’heure sans raison
Mais avec exactitude
Le printemps s’est rapproché de toutes les solitudes.
Muriel Cayet
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