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Interprète de la peinture - Intérieurs poétiques- Printemps 2016

Une peinture narrative, poétique, colorée et plus que tout, vivante. J’aimerais vous décrire les milliers d’odeurs et de sons dont ces endroits sont peuplés Mais simplement, je vais, dans un grand répertoire et rien que pour vous, les noter Vous pourrez quand je serai de retour de A à Z les retrouver Voyager en mots vivants, du clapotis des vagues habillant d’écume leur déferlement Ressentir, entendre, composer le chemin en senteurs et balbutiements Déambuler sous la voûte de silence pour1 Une peinture narrative, poétique, colorée et plus que tout, vivante.

J’aimerais vous décrire les milliers d’odeurs et de sons dont ces endroits sont peuplés
Mais simplement, je vais, dans un grand répertoire et rien que pour vous, les noter
Vous pourrez quand je serai de retour de A à Z les retrouver

Voyager en mots vivants, du clapotis des vagues habillant d’écume leur déferlement
Ressentir, entendre, composer le chemin en senteurs et balbutiements
Déambuler sous la voûte de silence pour revenir, émerveillé, chez soi, au premier cri de l’enfant.
Muriel Cayet


Un hôtel dans une petite ville au bord de la mer
Fort-Mahon que je voyais au loin ; une bannière
Plage à cabanes, cerfs-volants, chars à voile ; litanie côtière
Une chambre à l’ouest, surtout pour le soir : la lumière.

L’ennui volontaire orchestré par les vagues ; en hiver
Sortilège du sable et du nord ; entrée en matière
Repli du corps pour laisser sortir les mots ; encrière
Et son journal sur la baie, en prière.

Sortir, respiration forcée, au sel d’hiver
Marcher, pensées comprimées dans le dictionnaire
Se réjouir de l’exil, de ce havre, ce repaire
Un hôtel dans une petite ville au bord de la mer.
Muriel Cayet
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