Ma boussole de poche... et une infinité d'autres choses - Avril 2025
Ma boussole de poche … et une infinité d’autres choses Le secret de la délivrance : peindre ! C'est cette indéfectible nécessité qui nous rend invisibles. Sourire même à cette époque, c'est la joie des nobles caractères. Être de chaque rue, mûrs pour cette saison sous l'étoile quantique poussée par les vents, atomes du reste du temps, spirituels à l'écart des débats. Peindre ! En suivant de lumineuses voies, décisives comme la certitude, inoubliables comme le Pont-Neuf, portées à jouer de la1
Ma boussole de poche … et une infinité d’autres choses
Le secret de la délivrance : peindre !
C'est cette indéfectible nécessité qui nous rend invisibles. Sourire même à cette époque, c'est la joie des nobles caractères.
Être de chaque rue, mûrs pour cette saison sous l'étoile quantique poussée par les vents, atomes du reste du temps, spirituels à l'écart des débats.
Peindre ! En suivant de lumineuses voies, décisives comme la certitude, inoubliables comme le Pont-Neuf, portées à jouer de la mémoire, des secrets au premier coup d'œil, sacrées comme la bohème. De partout, fougueux aux doux sentiments, le peintre de tous les jours à la silhouette bigarrée, sous l'horizon de sa sarabande vivante, incarne le fil du temps, la polysémie des ouvrages et des nuages de poussière d'or dignement annonciateurs. Ses instruments : la thérapie du frisson et la nuit. En un instant, il chante un air de bonne nouvelle, un monde sans épithète qui soigne des cris et des lamentations.
Peindre ! Les mouvements qui n'en font pas un sujet, les errances de l’intérieur, l'art où les mains vont plus vite que le sens et les automnes créateurs. Être le bon espoir plutôt qu'un ersatz au vif du propos, un sourire de compassion et l'océan autour, au fil du temps, des cahots et du beau désordre des retrouvailles imaginaires majeures.
Peindre ! Prendre la route dans les deux sens tissant une nouvelle illustration, les alliances d'enfants au-delà de l'existant, fondements des détours après une longue poursuite. Une efficacité associée à de bonnes manières dans ce contexte qui éclaircit le ciel.
Peindre ! Le temps nouveau du monde, des chemins inexplorés, les souvenirs des jours de promesses où l'on prend les mots comme des remerciements pour célébrer cette vie éternelle en nous, le pouvoir pacificateur et le plaisir de recevoir le retour du printemps.
Peindre ! Un spectacle sans pareil pour enrichir la mémoire ancestrale, voir les astres clignoter, continuer le voyage en étant à son projet ; le spectacle est bien fait !
Rallier ce nouvel espace éphémère et se réveiller aux premières heures du jour seul au cœur du mystère et prendre le chemin du retour. Un hommage rendu par le très fin pinceau pour la paix des âmes en écho à la force de vie.
Peindre ! Travailler avec acharnement dans une sorte de conversion qui fait vibrer la vie sous un bleu de clair de lune, des états de la matière qui s'organisent doucement, pèlerinage à ce sanctuaire, l'archétype des furies passées, quelque chose en son esprit, l'écho du silence tout à fait essentiel.
Peindre ! Et croire au-delà de ce que l’on mérite - le temps du raffinement - se diriger vers quelque chose qu'on doit voir, devenir élastique et permettre des jours plus longs. Trouver illico des choses étranges, voir au fond d'une pierre l'âme et son pétillement, une magie entendue, une mélodie du goût, une merveille à danser, la montagne des mots, des murmures la bouche ouverte : quel mystère superbe que peindre ! Déjà sur la route à trois pas de l'espace, le ciel s'illumine d'un enchantement libre et volatil au milieu de l'infini.
Peindre ! La magie pour accomplir ces tâches, un peu habituées à éblouir l'aube de l’être, l’éclat de l'instinct, les portes ouvertes de l'éternité, un champ vaste et profond des jours dans leur clarté, un voyage en justesse où le peintre et sa vue imprenable sur le souvenir découvre tout à loisir : ses rêves.
Une vie à côtoyer les points difficiles à ignorer, l'air profond convoqué en son esprit éveillé au milieu du temps, menant le mystère avec lui pour mettre fin à cette énigme qui croise sa route poétique : la peinture, sa boussole de poche …et une infinité d'autres choses.