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Poésie au présent permanent - Compositions narratives - Février 2018

Ajouté le 11 févr. 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Muriel CAYET

Poésie au présent permanent

Photographie narrative

Février 2018

 

 

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Poésie au présent permanent - Muriel CAYET - Janvier 2018

Ajouté le 30 janv. 2018

 

 

 

 

LE JARDIN AUX OISEAUX

 

Commencer par écouter le chant des oiseaux,

Au bout du chemin, entendre la vie qui défie le temps,

Un jardin au bord de la route dont ils sont les héros,

Accord parfait des retrouvailles, des actes bienveillants.

 

S’adresser à l’humain qui sait entendre le silence,

Dans l’espace géographique, choisir l’universel, le là,

Entre sol et ciel, une joyeuse approche colorée de la science,

Des arbres, des fleurs, des végétaux par milliers, vert magma.

 

Orienter vers l’ouest ses gestes et faire des signes,

Que l’on sait comprendre et recevoir heureux,

Inscrire sur le registre, notre rôle et nos actes, insignes,

Au cœur de l’énigme, des archives à la source, inviter les valeureux.

 

Enoncer les mots à haute-voix pour qu’ils ne se perdent jamais,

Montrer la voie que l’on a tracée dans la nuit,

Conter le présent dans une équation de vers, sans imparfait,

Rencontrer l’inconnu en soi, et de son histoire, édifier le récit.

 

***

 

VIE

 

La vie est documentation quotidienne qui s’écrit,

Expérience d’heures aux minutes inoubliables,

Une explication de textes d’un investissement non travesti,

Une approche tranquille et familière de chroniques affables.

 

La vie est raisonnement à l’envers, sens de toute question,

Une compréhension à bras le corps de chaque propos,

En dièses et bémols pour clarifier le terme de sa précision,

Des idées données en guise de remerciement, cachet de dépôt.

 

La vie est source de sourires, l’envers de l’éphémère,

Découpage en strates d’années au passé enseveli,

L’art de la méthode, un pas après l’autre, cheminer sans barrière,

Une grande aventure intérieure, à la mémoire intrinsèque abolie.

 

La vie à l’ordre baroque et bohémien, sans compas, ni raison,

Justifie en soi l’écriture des rives et des dérives,

Pour réfléchir au mieux l’item de lumière, du soleil les rayons,

Valider le parcours, par un mot, un seul, la joie et ses récidives.

 

 

Muriel CAYET

Janvier 2018

Poésie au présent

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La grande boîte à outils X - Photo-dessin, photo-gravure - Muriel Cayet - Janvier 2018

Ajouté le 15 janv. 2018

 

 

 

 

 

 

 

Photographie- Muriel CAYET - Janvier 2018

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La grande boîte à outils IX - Photo-dessin, photo-gravure - Muriel Cayet - 2018

Ajouté le 15 janv. 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photographies: Muriel CAYET - 2018

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L'artiste et son rôle à jouer ... Muriel CAYET - Janvier 2018

Ajouté le 11 janv. 2018

 

 

 

TEMOIGNER EN HUMAIN

 

Témoigner en humain, c’est l’art de la maturité,

Réinventer son monde et en élargir les frontières

De la perception, en pesant les sentiments et les fraternités,

Passant les consignes de ceux qui ont oublié hier.

 

Témoigner en humain et de ces vérités sans prix,

Prouver les valeurs auxquelles on croit,

Un espoir pour la vie qui ne connaît plus la poésie,

Plus grand de savoir demeurer un enfant, qui voit.

 

Témoigner en humain sans cesser de se souvenir,

Des nuances, des harmonies, des tableaux de compagnie,

Défendre des couleurs bien au-delà des soupirs,

Vivre plus intensément, créer un jour après la nuit.

 

Témoigner en humain pour faire des miracles,

Distinguer chaque trace, chaque empreinte, unies dans l’éternité

Objets majeurs de recueillement, d’obstacles au sort, loin des oracles,

Offrir un nouveau quotidien, et des clés à faire cliqueter.

 

Muriel CAYET – Janvier 2018

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Poésie au présent permanent - Formules poétiques - Muriel CAYET - Décembre 2017

Ajouté le 28 déc. 2017

 

 

 

 

VITRIOLA

 

Quand les portes ferment mal,

Ne jamais demander aux ennemis d’en bas,

Prendre ses deux mains, sans rage, en climat amical,

Et balayer l’espace, du grain de sable au gravât. 

 

A l’origine, tout est écrit en lettres capitales,

Pour monter le son du dialogue, pour dire je ne sais pas,

Ignorant le chemin qui mène à la maison originale,

De toutes façons, liée par le jour et la pluie fine de Vitriola.


La blancheur immaculée des monts de Carpinelli,

Pays d’observation à curiosité intermittente,

Protégée de la méthode, quand avant la nuit,

Sur le seuil du grand chalet, quelque chose vous hante.

 

La première idée est de changer de rue,

Retrouver dans les vieux livres, le fonctionnement

D’une époque ou plutôt d’un chemin, inconnus,

Avec l’espérance partout, longtemps, attentivement.

 

***

L’ECRITURE

 

Les antiques publications ouvrent l’œil,

Quand la question du titre nous fuit,

Les paradoxes modernes au hasard du recueil,

Livrent à leurs manuscrits l’avènement du récit.

 

 

Préambules sans techniques et rythmes et commentaires,

L’ancrage narratif se fige dans l’histoire,

Les points de vue, les idées et les inventaires,

Portraits de famille et passions au parfum de mémoire.

 

L’âge des romans se calcule à la tache,

Jaunie ou écarlate sur chaque feuillet

A la trace laissée par le regard qui se cache,

L’écriture complémentaire, de feuilletons en nouvelles, emportée. 

 

***

 

 

NOUVEAU JE

 

L’invention d’un  nouveau je,

C’est la stratégie de l’ouvrage,

De son geste narratif qui rend compte, qui rencontre, hasardeux,

Les textes se croisent, les interlocuteurs s’expriment, deux par deux.

 

L’invention d’un nouveau je,

Loin de la parole théorique d’un autre âge,

C’est un relais entre l’occasion de revenir sur le commentaire,

Et les allusions, les illusions, une conversation fragmentaire.

 

L’invention d’un nouveau je,

Ce n’est pas un recensement du savoir, mais une intrigue sans adage,

Une rêverie utile pour rejoindre l’oasis, et s’enraciner,

Une réflexion magicienne à l’idée incomparable d’intemporalité.

 

L’invention d’un nouveau je,

C’est être destinataire du dialogue, du droit inaliénable d’aiguisage,

Une délicatesse du don, un désir d’entendre, le droit de dire,

Que sans connaître le dénouement annoncé, le destin sait se définir.

 

***

 

LES HASARDS DU MONDE

 

Les hasards du monde, intercalaires de spectacles de vies, de rues,

Ephémères résultats sensibles de l’être et de l’étant,

Parler pour dire, rire pour l’écrire, sourire aux souvenirs, ingénus,

Face au miroir de la scène, étudier les signes, protocole du vivant.

 

Les hasards du monde, lois d’unité et accords d’harmonie,

Miracles de la nature ou écarts de mystère, sans procédé de fabrication,

Toujours en mouvement, d’esprit ou de chair, loin des systèmes assouvis,

Face au miroir de la scène, imaginer le réel et nos conversations.

 

Les hasards du monde connaissent la vérité poétique,

Jeux de création purifiant la réalité, notre trésor d’émotions,

Définissent le geste, les enjeux de l’âme, magnétiques,

Face au miroir de la scène, nous frappent et font registre dans l’intention.

 

Les hasards du monde sentent l’enthousiasme,

Placés  tout près du but tels des axes de fuite,

Les mots comme amis, ailes du destin sans pléonasme,

Face au vrai de la scène désignent l’idéal, célèbrent les images, et se livrent de suite.

 

***

 

 

LES BONNES RAISONS DE CROIRE

Les bonnes raisons de croire

S’élèvent en quelques minutes de silence,

Sur les cartes des jeux d’aujourd’hui, loin des grimoires,

Les recettes du bonheur s’affichent en cohérence.

 

Les bonnes raisons de croire,

Elles sont toujours intuitives,

Bien loin du dépaysement au Nord de l’au revoir,

Au département Philosophie, s’exposent leurs missives.

 

Les bonnes raisons de croire,

Elles figurent dans un recueil scientifique,

Elles ont quitté Paris sans lui dire bonsoir,

Dans la catégorie virtuosité, elles s’exilent, magnifiques.

 

Les bonnes raisons de croire,

Elles sont de chaque côté de l’intersection,

Connaissent l’exercice de la poésie baroque, sans mouchoir,

Pour les habitants de la Cornouaille, elles s’unissent en compassion.

 

***

 

FIANCAILLES

 

Une bague sertie d’une émeraude

Fait toujours partie d’une belle collection,

Le même réseau de gemmes sans fraude,

Contrat de la Belle Epoque, sans mention.

 

La période d’étonnement passée,

A son doigt, la belle sélection s’impose,

Egale et sereine, brillante en facettes séquencées,

Elle s’offre silencieuse en rayons qui explosent.

 

Elle ne peut plus former une phrase,

Stupéfaite, elle se réfugie dans son ailleurs,

Cet atelier des Batignolles, force de gravité de l’extase,

Trébuchant sur le pont de bois, elle compte les heures.

 

Une bague sertie d’une émeraude,

C’est un gage pour la séduire à tout prix,

Structurer sa pensée, à l’abri, sans baguenaude,

Lui dire non, lui dire oui, à quoi tient donc une vie ?

 

***

 

HABITER L’ILE

 

Habiter l’île,

Sans notion de partage plus simple qu’une théorie,

Edition originale au milieu de la nature tranquille,

La porte vitrée entrebâillée sur le ciel étoilé, sans oubli.

 

Habiter l’île,

Et y voir sa lumière en bois doré,

Au pied de la cascade, son âme immobile,

Propriétaire de ce domaine aux maisons colorées.

 

Habiter l’île,

Heureusement, c’est le cas de l’arbre de Paradis,

Son parcours achevé ici, rédacteur de son codicille,

En guirlandes de branches et de bonne compagnie.

 

Habiter l’île,

Pas la peine de revenir sur le sujet,

A ciel ouvert, la meilleure adresse, infantile,

C’est ce tapis de taffetas vert au beau milieu de la forêt.

 

***

 

 

 

ALCHIMIE NOCTURNE

 

Quelle alchimie nocturne

Que celle du mystère à éclaircir,

Dans l’océan à marée basse sous ce poids de Saturne,

Les objets de prestige nous entrainent sans zéphyr.

 

Quelle alchimie nocturne

Surprend les gens de cette société,

Dans la collection de Marie,  on continue de se rassembler vers l’urne,

Qui enregistre doléances, paris, votes pour les cheminées.

 

Quelle alchimie nocturne,

Parie que l’île croit aux elfes,

Confirme des druides la tradition diurne,

De parfumer l’air d’un parfum d’orange sous la greffe.

 

C’est cette alchimie parfaitement moderne, brillant de mille feux,

Une fois passée la journée, elle se fortifie de voiles blanches, prochaines,

Au-dessus des toits, crée sa mythologie, d’un style heureux,

Labyrinthique comme le pays, exacte route, sous misaine.

 

***

 

EXISTER

 

L’existence accompagne les années,

Ou n’est-ce pas l’inverse ?

Elles passent leur temps à s’amuser,

De l’introduction à l’arrivée, pleuvant à verse.

L’existence s’accompagne d’années,

Ou n’est-ce pas le contraire ?

Icônes de la vie, elles s’entendent à merveille, comme les fées,

D’aujourd’hui à demain, histoire de changer d’air.

 

L’existence se compte en années,

Contraires ou inverses, chacune y va de son empreinte,

De l’entourage, de l’intime, de leur réciprocité,

Dans un ensemble artistique, elles dansent leurs contraintes.

 

L’existence se résume-t-elle aux années ?

Donnée restrictive, qualitative et erronée,

Elles passent toutes irrémédiablement comme les sabliers,

Pour s’établir dans le désert ou dans le ciel étoilé.

 

 

***

 

 

 

LES MOTIFS DE POESIE

 

Les motifs de poésie à l’état naturel,

Apportent leur éclairage, leur grande figure,

Confirment ce qu’ils veulent dire, même à elle,

Sur la route de la côte ou de la littérature.

 

Les motifs de poésie remplis de son parfum,

De l’époque des cerisiers ou du sable de la belle plage,

Aujourd’hui passée comme les chapitres du roman du matin,

Elle observe la magie pour l’apprendre plus tard, en tournant ses pages.

 

Les motifs de poésie parfaitement adaptés

Aux succès spectaculaires qui mènent au paradis,

Autant le dire, sans détection de gravité,

Avec quelle précision ils s’imposent dans l’ici.

 

Les motifs de poésie ne connaissent pas les magasins,

Encore moins la position des contraintes,

Ils vivent tranquilles, jusqu’à être publiés, sans fin,

Et naviguent de toutes leurs voiles, sans peur et sans crainte.

 

***

 

 

SEMBLABLES

 

Semblable à la nuit,

Sans encombre premier,

L’entourage exposé,

Gratuitement s’ébahit.

 

Semblable à l’entourage,

Sans gratuité exposée,

La nuit s’encombre,

De premières.

 

Semblable à la première fois,

L’entourage s’encombre gratuitement,

Quand la nuit sobre,

S’expose.

 

Semblable à l’exposition,

Gratuitement encombrée,

L’entourage de la nuit.

Fait sa première

***

 

 

LA FORCE DES HISTOIRES

 

Equinoxe d’automne,

Serein silence, tempête silencieuse,

Le monde en équilibre, naturel enfin,

La dimension humaine rééquilibre les forces,

Tracer le chemin

En ingrédients philosophiques,

Réalités plus authentiques,

Genre de phénomènes, retour à suivre,

Ne pas provoquer sans convoquer,

J’entends les couleurs, toutes ensemble,

Présent d’énergie, matière de la lumière.

C’est la force des histoires.

 

Hommages en paysages,

Fugitifs ingrédients,

Intense inhabituel,

Itinérance de randonnée,

Pour la part du rêve,

En départ de sillage,

A la pointe de l’aube,

Rester un exemple isolé

Contrées colorées

Pour la construction d’un ailleurs,

Une pensée engagée.

C’est la force des histoires.

 

Un thème océanique,

Réinvention de vision,

Tous les niveaux de lecture,

Glissement sur la carte,

Un espace habité,

Un rayonnement sans caprice,

Proposent une histoire personnelle.

Faire vivre la peinture,

Mise en signes de l’enchantement,

Les appels d’un nouvel horizon,

Une œuvre de l’esprit.

C’est la force des histoires.

***

 

 

L’ART DU DIRE

 

Quand l’art du dire naît d’une rencontre,

D’une figure éphémère surgit l’énergie de la vie,

Mythique figure d’un idéal imprimé, toile de fond des aiguilles de la montre,

L’extrait qui circule, catalyse du ressenti.

 

Quand l’art du miroir naît de prime abord,

Le processus se reflète en services nouveaux,

Des vagues traversent le temps et les souffles de bâbord,

Une héroïque responsabilité, théâtre des sens originaux.

 

Quand l’art de la lumière crée une supplique invisible,

Le mystère emprunte des méandres de questions,

Pour raconter les choses en regardant le vent, indicible

Univers de l’œuvre, de son écho singulier, sa prédestination.

 

Quand l’art de la pensée joue un morceau circonflexe,

En complet de sagesse, le bonheur y circule,

Regarde vers les îles, leur codex,

Changeant les âmes éclairées en chercheurs de formules.

 

***

 

 

LES SAGES

 

Les sages se présentent toujours de face,

Loin des mystères primitifs, des scènes de longtemps,

Pour espérer grandir en rêvant sous la surface,

Aux chapitres des hommes, la puissance du destin, discours imminent.

 

Les sages se présentent toujours de face,

Parole libre et indirecte, au départ d’ici et de là,

Un dialogue libéré sans grimace,

Une dialectique littéraire des moments d’ici-bas.

 

Les sages se présentent toujours de face,

Leur mémoire indispensable, leur mythe itinérant,

Un inconscient immense ou juste de l’audace,

En perspicacité, perpétuellement.

 

Les sages se présentent toujours de face,

Lucides, impliqués et paradoxalement poètes,

Dévoilant leurs dires, écoutant pour voir, parrainant les initiés dans leurs dédicaces,

Pour s’entendre rire et inventer l’enchantement à chaque conquête.

 

***

 

 

QUI RACONTE ?

 

Qui raconte ? Les questions, les attentes, l’imagination.

Qui construit l’espace autour de soi, qui lance la dynamique de l’existence ?

Qui joue un rôle dans le réel, qui attire notre attention ?

Le fonctionnement humain s’associe à la mise en scène, sans sentence.

 

Qui raconte ? La vie, l’aventure, le récit.

Qui tente d’explorer le temps, et le système existentiel ?

Qui joue la théorie des écrits ?

L’apparition tardive du narrateur est une évidence formelle.

 

Qui raconte ? Les dialogues, la responsabilité, la construction de la parole.

Qui plante le décor de lieux agréables ?

La sphère de l’invisible fait référence au ciel, aux atomes, aux hyperboles,

La source de chaque acte sort de l’ombre, impalpable.

 

Qui raconte ? Le point de départ, le mystère, la méthode.

Qui fait collection de couleurs à cueillir, de lumière à l’heure avancée ?

L’art de l’expression facile pétille de bonheur sans exode,

Le peintre naît avec ses souvenirs : « Aide-moi à devenir, destinée ! »

 

Muriel CAYET

Formules poétiques

Philosophie du présent

Décembre 2017

 

 

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La grande boîte à outils VIII- Des points de départ sur smartphone -Novembre 2017

Ajouté le 20 nov. 2017

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Muriel CAYET

Novembre 2017

 

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Photographie au présent - Un jardin d'automne en Berry - Muriel CAYET

Ajouté le 6 nov. 2017

 

 

 

 

 

 

 

 

Muriel CAYET

Photographie au présent

Un jardin d'automne en Berry

Photographie géopoétique

Novembre 2017

 

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Photographie au présent- Automne 2017 - Muriel CAYET

Ajouté le 5 nov. 2017

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photographie narrative et poétique

Automne 2017

Muriel CAYET

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Poésie au présent permanent - Formules poétiques - Muriel CAYET - Octobre 2017

Ajouté le 21 oct. 2017

 

TERRAIN VIVANT

 

L’alternative, c’est ouvrir le tiroir d’une solution

Prendre en compte la différence, opter pour la disponibilité,

D’autres pensées, d’autres réflexions, un outil moral sans soumission

Pour une métaphore du monde qui sait faire place au poète, du foyer. 

 

Récréative, elle dit ce en quoi elle croit, connaît les coins et les recoins,

Elle fait travailler l’objet et l’histoire, les effectifs et les côtes paisibles,

A hauteur d’enfant, griffonne trois points bleus, espacés, mais toujours joints,

Sans rupture, ni coupure, elle crée son système à l’électricité sans fusibles.

 

Imaginative, elle reste à proximité de tous les accès,

Du phare à l’observatoire, elle visite les étapes étoilées,

Autonome, elle maîtrise les langues et adopte l’avis de sa personnalité,

Pour lui apprendre la liberté sans les calculs imposés.

 

Inventive, elle l’est aussi, la réussite humaine,

Traduisant son expérience en terrain vivant,

Traversant le ciel en milieu ouvert, sans misaine,

Voie navigable des instants éphémères, l’accomplissement d’un moment.

 

***

 

LE GOUT D’ECRIRE

 

Le goût d’écrire, sans cassure de passion ni blessure d’autonomie,

Sauve les pages que l’on tourne, c’est bien commode avant les tiroirs, 

Sans dénier l’alchimie des mots, les espaces à revivre, les sourires de clarté infinie,

Le goût d’écrire forme l’être sans obstacles, frais de rosée face au miroir.

 

Le goût d’écrire pour éveiller les facultés des actes et la volonté des signes

Pour se donner du temps, charme de toute chose,

Un été d’étude à cultiver l’humain pour prolonger le temps, qui désigne,

Au bas de la feuille un rythme naturel, un besoin affectif, une osmose.

 

Le goût d’écrire quand toute douleur fait place à la littérature

Quand l’équipage des lettres redonne du sens

Au joyau de l’intuition, à la face des rochers, sans nomenclature,

Partie prenante sans évaluation, d’une scène en chemin, sans manigance.

 

Le goût d’écrire, avec curiosité et lenteur, pour se donner du temps,

Accéder à la réalité, sans la rayer d’une croix,

Connaître la nature joyeuse de l’art poétique, enthousiasmant,

Et lire le message de l’encre jamais achevée, sous les éclats du ciel qui flamboie.

 

***


LES DATES SYMBOLIQUES

 

Les dates symboliques, on en remplit les calendriers,

Réécriture des contraintes ou sacrement des desseins,

Cochées, biffées, raturées, entourées, elles disent le printemps et l’été,

Célèbrent l’amitié majuscule ou le compagnonnage des saints.

 

Les dates symboliques font flotter haut les couleurs du temps,

Des vallées de messages personnels en miniature, concentrées en quelques nombres,

Une émanation particulière du souvenir, enroulé sur lui-même jusqu’à l’avent,

Rencontre sur l’agenda des merveilles ou sur l’almanach des ombres.

 

Les dates symboliques, conclusion de chapitres ou avertissement au lecteur,

Equilibrent les instants, les rencontres au soleil - Présent, lève-toi ! Soufflent-elles en chœur,

Point magique d’un programme créé au jour le jour, moqueur,

Renaissance de trêve, littérature du conteur.

 

Les dates symboliques se superposent à la mémoire,

Imbrication d’autres vies que la nôtre, aujourd’hui,

Symétriques à l’honneur, elles parlent de soi, façon grimoire,

Sur le terrain de la lumière, elles connaissant les codes de l’esprit.

 

***

 

UNE SEULE PHRASE

 

Une seule phrase qui parle de la naissance du jour,

Deux mots qui découlent, trois verbes qui réalisent,

La syntaxe d’un paysage personnel créant les alentours,

Le lexique de l’aventure poétique, la curiosité intellectuelle de tous les enfants qui lisent.

 

Une seule phrase pour partager ses poèmes thérapeutiques, sa terrasse d’accueil,

Parlez-moi, c’est mon métier, je suis là pour vous écouter,

Le pays de l’esprit est vaste, comme le centre des choses, un recueil,

Qui donne l’impression de taire un secret, sans le juger.

 

Une seule phrase, forcément positive, vers le lendemain,

Pour accueillir en pensée, liberté en sourire, force en cadeau,

Dans une chronologie commune, sans épuisement, sans profusion, juste main dans la main,

Pour donner de la vibrance à sa vie, un émerveillement au fil de l’eau.

 

Une seule phrase pour commenter et discuter, de la nouveauté,

Pour jouer avec les combles, et la mosaïque des signes,

A la source du mystère, des mots-clés dans une folle équipée,

Pour écrire le texte du « Bien sûr ! » évident comme ce qui le désigne.

 

***

 

CHEMIN DU CŒUR DES CHOSES

 

Pour commencer, se représenter le cœur des choses, un univers tout entier,

Qui se déplie dans un kaléidoscope de mystères à percer,

Puis trouver la source au détour des méandres particuliers,

Et ouvrir la porte des énigmes, pour simplement, s’y orienter.

 

Poursuivant la visite, on donne une définition personnelle

A toutes ses promesses, lucide signature pour graver chaque moment,

Se dire que la plus belle chose de la vie est une ritournelle,

Que chante le monde gardien de l’imagination en plein champ.

 

Cheminant dans sa course aux aphorismes, à l’essentiel,

On assume le mot fluctuant,

Savoir que la phrase doit donner à dire, jamais cruelle,

Un prisme de vision, défilant. 

 

En reprenant le trajet initial, à la source,

De toute résonance d’une échappée belle,

Souscrire à la vie et survivre au ballet de la course,

Gagner la rive, digue de mer, havre de paix d’une passion, rebelle.

 

***

 

 

REALITE

 

L’acquisition de la réalité naît d’une pédagogie aléatoire où tout est possible,

D’expériences variées, sans phrases toutes faites,

Des mots à trouver qui découlent d’une histoire dont la théorie est la cible,

Profusion de conclusions dissidentes, imaginaire à la fête.

 

La lucidité fait penser à un sourire de visage,

Resplendissant de radiance sous le soleil de nuit,

Loin des cahiers des charges et des doléances sans âge,

On écrit le thème serment sur la vie.

 

Tous les sens en éveil pour imaginer l’envisageable loin du programme,

Peut-on s’évaluer sans se juger ?

Eviter les manuels sans curiosité, les sciences sans naturel, les cerveaux sans âme,

Ne jamais écrire le mot fin pour plus de sincérité.

 

L’essentiel, c’est aujourd’hui comme plus beau trésor complété,

Avec l’ardeur déterminée d’une poésie simple, libérée

Après la toute dernière lecture, on signe large et heureux, non calibré,

L’autographe qui demeure inscrit, visible de l’éternité.



***

LES PORTES

 

La porte des uns, torsadée aux origines

Produit de compositions naturelles les plus anciennes

Système d’évidence, comme l’inventivité des machines,

S’ouvre sur des décors en structures, harmonieux, sans bruits de chaînes.

 

La porte des autres, loin des époques à magie

Toujours l’objet de questions lumineuses,

Code de tradition pour concrétiser les rêves d’infini,

S’ouvre sur un style inédit, une course de courbes, une table d’esprit, silencieuse.

 

Les portes des suivants, à l’accueil de qualité, au charme du pays,

Sous les rebondissements des rythmes de vie, d’un magnifique quotidien,

A la nature intérieure peuplée d’une collection de phénomènes, en épis,

S’ouvrent sur un paysage de saison, support de spectacle bohémien.

 

Les portes de chez moi d’un genre de bleu présent dans les maisons à trouvailles,

Aux imprimés de réflexion, à l’harmonie dispensée,

Un éventail de création au seuil poudré, où que l’on aille,

S’ouvrent sur un magasin romantique, un poème de vie réalisée.

***

 

UNE QUESTION DE POINTS

 

Tout est bien question de points,

Là où tout commence, le point de départ avec son arrogance naïve,

Son dessein primitif gravé dans une écriture symbolique, à pieds joints,

Sautant dans le creuset des chimères, formule mathématique native.

 

Vient le temps du point d’horizon,

Celui qui s’affranchit de l’équerre et des règles de trois,

Pour oser du Nord au Sud et même dans le désert, une navigation,

Au cryptogramme sans résultat à la carte libre, sans chemin de croix.

 

S’approche le point d’ancrage de la maturité,

Sorti du champ labyrinthique poursuivant sa rêverie,

Un Stonehenge de la connaissance en bandoulière légère, en tranquillité,

Une géométrie du voyage pour y voir plus clair sans effet de symétrie.

 

Le point d’équilibre marque sa force d’un seul trait,

Sans contrepartie, il perce le mystère et stabilise le viseur,

Accompagne la vie même au-delà de ce que l’on en sait,

Il permet confidence et bienveillance, attention impliquée du chercheur.

 

Le point d’imperfection se situe après le partage et avant le confort,

Dans la convivialité de l’autre, il sonne la chaleur humaine, l’hospitalité de pensée,

Dans son dispensaire amical, il parle de lui avec tous ses amis, du dehors ;

S’accrochant à chaque molécule vibrant comme jamais, à l’inattendu révélé.

 

 

***

LES SENS

 

Ressentir le feu sacré blotti au cœur de ses pensées,

Cheminer tel le Petit Poucet, ouvrir le vent à tous les moulins d’enfant,

Jouer une marelle à travers le temps, accueillir Montaigne en toutes circonstances, éclairé,

Se draper telle une reine d’équilibre, faire circuler en tous sens, le lendemain après le présent.

 

Hisser toutes les voiles, même au port,  y accueillir les jardins,

Vibrer tels les jouets tisserands, souffler le chaud et le froid,

Ressentir les monts et les merveilles, cibler les propos, le matin,

Accepter de l’autre ses labyrinthes, ses films des contraires, ses brouillons d’émois.

 

Oser vivre simplement sans façades,

Y mettre de tout, du léger, du solide, et se préparer,

A être de la vie, un clown prompt à préparer l’organisation, des bravades,

Choisir le cœur, vivre les éléments, briller de l’intérieur et y transmuter ses idées.

 

***

 

AIMER LES MYSTERES

 

Aimer les mystères, est-ce un remède à la certitude ?

Se lever pour dire bonjour quand la porte s’ouvre sur un espace, vaste,

Vagabonder l’instant d’un déjeuner de vacances, sans solitude,

Coussin bleu sur le fauteuil qui joue le rôle du retour, sans faste.

 

Aimer les mystères, est-ce reconnaître que tout se réalise ?

Quand on livre un nouveau meuble au salon, quand on coche une ville sur le planisphère,

La rue est méconnaissable, le faubourg s’épanche comme la Tour de Pise,

Lorsqu’on entre dans sa demeure, pour y faire sa place, son air.

 

Aimer les mystères, est-ce accepter la science comme une initiation ?

La recette immortelle du passager, calme comme un flacon se reflète dans son miroir,

Une médiane manifeste, la proue de tout, la comptine du messager d’Orion,

L’idéal se porte méticuleux, sécurité à tous les verbes, à la lumière du goût d’y croire.

 

Aimer les mystères, est-ce la seule espérance ?

Les rimes restent, embarcations d’énergie au cœur de la phrase, 

Gardiennes de l’instinct à la sagesse de leur imagination en séquences,

Un sentiment à la Shakespeare qui donne le droit d’en rire, à l’extase.

 

***

 

 

CARTES

La carte solaire, celle des saints des églises aux clochers florentins,

Songe rebelle et joue à se soumettre sans calvaire ni cavalcade, au drapeau,

Point de médaillon sans blason, point de cibles sans borne, ni de pont sans matin,

Elle est née au pied du fleuve, un bijou bleu Seine cousu au manteau.

 

La carte qui chante, une lutte de larmes remplie,

Un théâtre parisien quitte le Pont-Neuf vers le canal,

Labyrinthe simplifié de ses kilomètres, un trésor de joie sanctifie,

Un lien éternel, une science alentour, la lumière idéale.

 

La carte des émotions retrouvées, déjeuner en convivialité

Pour écrire à Saint-Malo sur l’invention du cinéma,

Dans un grimoire de la connaissance au secret retrouvé,

Le cercle de craie caucasien dans un théâtre de poche, rue d’Alésia.

 

La carte des souvenirs que l’on collectionne, au royaume des répertoires,

Symboles de caractère des regards en profondeur, qui dévoilent,

Une concorde de mai en délicatesse de roses, un soleil en miroir,

Les rayonnages de l’esprit sont infinis, aussi vastes que le ciel en ses voiles.

 

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SIGNER SON VOYAGE

L’inattendu révélé, qui rayonne illuminé,

Juste humain en devenir, un temps qui veut tout dire,

A la croisée des mystères, à l’origine des données,

Décider de convoquer le temps à la conscience du sourire.

 

Un théorème en simplicité, chemin droit devant fier dans ses cale-pieds,

Nez au vent, tête en horizon, lumière de vie bouillant d’esprit,

Accord de fusion pour créer l’éveil, des molécules à faire vibrer,

Généreuses, lucides, offertes, poétiques et magiques, comme la vie.

 

Le dispensaire de l’humain s’exprime dans la convivialité de l’antre,

En bienveillante confidence, l’attention impliquée, à l’écoute de la matière vivante,

Ecrire tous les messages en formules de rêverie, inviter les points de géométrie en plein centre,

En ne voulant oublier personne, ni dans un champ de blé, ni sur les chemins en pente.

 

Participer à l’existence, dans un possible nécessaire

C’est signer son voyage, qui résume l’alignement,

La force essentielle, la réponse à tout propos salutaire,

Des zones libres en strates et spirales pour dessiner l’enchantement.

 

 

 

 

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LE CONTE

 

Le conte est un outil, une romance de douleurs antiques

Sur une base de gravure en ébène, un raconté d’histoires, latent,

Qui regarde par la fenêtre, rivé sur la Côte de Jade, statique,

Une mer sans fin, bras ouverts, da

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